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HEMAX – EPO 10.000 IU (Epoetin Alfa)


L’EPO HEMAX est une hormone protéique injectable utilisée comme produit dopant dans les sports d’endurance.

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129,90 €

Disponibilité : disponible

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Type : injectable
Pack : 1 vial de 10.000iu 
Substance : Erythropoietine alpha
Manufacturer : Bio Sidus S.A., Argentine

 

HEMAX contient l’érythropoïétine humaine recombinante alfa (rHuEPO) comme principe actif. La rHuEPO est une glycoprotéine de 165 acides aminés, d’origine recombinante, obtenue à partir d’une cellule de mammifère génétiquement modifiée. L’EPO HEMAX est d’une pureté maximale et ne peut pas être différenciée de l’érythropoïétine humaine naturelle. 

 La rHuEPO est indiquée dans le traitement de l’anémie secondaire à l’insuffisance rénale incluant les patients qui se trouvent en hémodialyse ou en dialyse péritonéale. Le traitement avec rHuEPO augmente le niveau de l’hématocrite et de l’hémoglobine d’où réduction des besoins transfusionnels des patients. Avant le début du traitement les autres causes qui peuvent aggraver l’anémie des patients doivent être éliminées surtout le déficit en fer. Par la suite, des analyses du métabolisme du fer doivent être faites en incluant une analyse de la quantité de fer dans le sang (saturation de la transferrine, la ferritinémie). On suggère que les patients aient, une saturation de la transferrine au dessus de 20% ou plus de 100 µg/dl de ferritine avant le début du traitement. Le niveau du fer doit être évalué pendant le traitement.

Dosage : 50 U/kg/j , 3 fois par semaine par voie I.V

 Microdosage : 1000iu par jour.

 Une fois on atteint l’hématocrite prévue on peut réduire la dose de 30% en passant à la voie S.C, si le patient a commencé le traitement par la voie I.V.

 On recommande l’emploi de la voie sous-cutanée.

Les contres indications :

 – Hemax est contre indiqué en cas d’hypertension artérielle non contrôlée,

 – Hypersensibilité â l’albumine humaine,

 – Hypersensibilité aux produits dérivés des lignées cellulaires de mammifères.

– Erythroblastopénie à la suite d’un traitement par arythropoïetine.

Il faut surveiller strictement la tension artérielle avant et pendant le traitement. L’époétine devra être administrée avec précaution chez les patients ayant des antécédents de crises convulsives.  

L’élimination de la rHuEPO administrée par voie intraveineuse suit une cinétique de premier ordre. 

La demi-vie de la rHuEPO chez les patients avec insuffisance rénale est de 4 a 13 heures. 

En général, le niveau plasmatique d’érythropoïétine retourne à son niveau de base après 24 h. 

La concentration maximale de la drogue est observée entre 5 à 24 heures après administration sous-cutanée et sa déclinaison est très forte. 

Chez les adultes sains, la demi-vie après administration intraveineuse est de 20% au dessous de celle des patients avec insuffisance rénale.

 

Utilisée en thérapeutique pour le traitement des anémies, son “ingestion” permet à un individu sain d’augmenter le nombre de ses globules rouges donc sa capacité à transporter l’oxygène jusqu’aux muscles. On comprend l’intérêt majeur que cette hormone peut revêtir pour les spécialités d’endurance.


En 1987, avant même d’être mise sur le marché (période d’expérimentations cliniques), alors qu’elle vient tout juste d’être synthétisée par génie génétique de l’hormone naturelle, l’EPO apparaît dans le milieu du sport de haut-niveau.

Depuis cette date et jusqu’à aujourd’hui, l’EPO a été plébiscitée par les sportifs pratiquant les activités d’endurance. Cet engouement s’explique par une efficacité ressentie par les sportifs (“sentiment d’avoir un turbo”) et prouvée par de nombreuses expérimentations scientifiques.


Le médecin suédois, Bjorn Ekblom, celui là même qui avait mis au moins la technique de l’autotransfusion, fut un des premiers scientifiques à prouver l’efficacité de l’EPO. L’amélioration trouvée au niveau de la performance était de l’ordre de 10% en trois semaines. Depuis, ce chiffre a été confirmé plusieurs fois. Après 6 semaines de traitement, l’augmentation de la consommation d’oxygène serait de 8% et celle de la performance de 16%.


Le fameux Ekblom a même été jusqu’à comparer l’utilisation d’EPO avec l’autotransfusion pour trouver que dans les deux cas la hausse de VO2max est comparable.


Même si tel est effectivement le cas, l’utilisation d’EPO présente de multiples avantages sur l’autotransfusion :
la méthodologie des injections est infiniment plus simple
les injections peuvent être répétées à intervalles contrôlés et adaptées en fonction des réactions du sportif.
l’hormone disparaît rapidement du sang (en 48h les taux sont revenus à la normale) alors que ses effets se prolongent plusieurs semaines. Remarquons que ce simple constat rend dérisoire toute tentative de contrôle sanguin direct lors des compétitions.


Ces prérogatives ont contribué à faire de l’EPO, le produit des sports de durée. Aux dires de certains spécialistes, c’est le processus d’entraînement en entier qui serait géré à partir de l’EPO et de l’évolution du taux de globules rouges qu’elle engendre. Chez un sujet lambda le taux d’hématocrite (% exprimant la concentration des globules rouges dans le sang) se situe dans une fourchette comprise entre 40 et 50% (un peu moins pour une femme). Une première période de prise d’EPO amène ce taux aux alentours de 50-55%. Un entraînement de type longues sorties à allures modérées est effectué conjointement. Dans un deuxième temps, la prise d’EPO amène l’hématocrite aux alentours de 55-60% ; l’entraînement fractionné peut alors donner toute sa mesure.


Si nous reprenons notre planification du parfait dopeur, nous obtenons un programme du type :
période 1 : produits anabolisants
période 2 : corticoïdes
période 3 : hormone de croissance et IGF-1
période 4 : EPO
Bien évidemment toutes les variations sont possibles, tous les “cocktails” sont envisageables autour de cette base incertaine.

 

Mais revenons à l’EPO. Là encore, s’agissant d’une hormone, son utilisation n’est pas sans dangers pour le sportif.
Tout d’abord, signalons que sa prise doit être couplée avec celle de fer qui entre dans la composition de l’hémoglobine (le pigment transporteur d’oxygène) contenu dans les globules rouges. Etant donné que les doses sont données de manière empirique (pour ne pas dire farfelues) de nombreux cas de surdosage en fer ont été détectés. Les coureurs surdosés risquent de nombreuses lésions cellulaires (cirrhose, diabète, accidents cardiaques…).
Par ailleurs, l’EPO peut conduire à des embolies. Si elle est injectée trop rapidement, elle peut engendrer un syndrome grippal avec fièvre, frissons, douleurs musculaires….


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